dimanche 10 avril 2011

Homeless




J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne c'est que je viens de vendre mon appart. Compromis signé, délai de rétractation passé. Signature fin juillet. Ouais !

La mauvaise c'est que la Tommawackette et moi n'avons pas encore trouvé de modeste cahute à acheter à la place.

Nous ne sommes pourtant pas difficiles. Un hôtel particulier de 200 m² alliant charme de l'ancien et modernité avec jardin d'1ha en plein centre ville de Lille (plus 2-3 places de parking), ça ne doit pourtant pas être bien difficile à trouver avec un budget de 100 000 € (frais de notaires inclus).

Ben étonnamment si.

Du coup si ça continue comme ça il va falloir investir dans une tente Quechua ou compter sur l'hospitalité de bons amis si nous ne trouvons rien avant fin juillet.

... ou peut-être devoir augmenter notre budget de 1 000 ou 2 000 €.

samedi 19 mars 2011

Ça craint





Et bien ça y est, le ski c'est déjà fini pour cette année, même si à l'heure où je publie ces quelques mots je ne suis pas encore rentré dans ch'Nord : nous restons à Toulouse jusque dimanche en guise de sas de décompression.

Tout s'est bien passé, pas de jambe cassée, de clavicule triple-fracturée ou de corps démembré, désolé pour ceux qui espéraient.

Côté temps ça n'a pas été l'extase avec un seul jour de très beau soleil et le reste assez mitigé.

Côté neige on n'a vraiment pas manqué de poudreuse (faut dire qu'avec tout ce qui est tombé...)

Côté shopping l'Andorre est toujours un vrai Paradis sur Terre avec un litre de Whisky JB ou de Ricard à 10 €, une cartouche de clopes à 17 € et le gazole à moins de 1,1 €/L. Sainte TVA, priez pour nous.

Côté diététique nos taux de lipides, de glucides et d'alcool dans le sang se sont merveilleusement bien portés pendant la semaine (et ce n'est malheureusement pas fini), merci pour eux. Vivement la diète au retour.

Côté soirées étonnamment les parties de Uno nous mettaient beaucoup plus en joie que les nouvelles des JT spécial Japon. Allez savoir pourquoi.

Du coup dès lundi ce sera, ô joie intense, le retour obligé à la vie normale : moral à zéro, boulot, ligne de coke et dodo. Vivement la retraite.

Ah oui, faudra pas que j'oublie non plus de récupérer mon sac à dos à l'aéroport et de faire réparer le rétroviseur pété de ma voiture... Pas marrant sinon.

PS : merci à ceux qui recevaient usuellement une carte postale de ma part (avec une vue des Pyrénées ou une femme à poil sur la neige, c'est selon) de considérer que cet article en est une. Et oui, désolé mais j'ai carrément oublié d'en envoyer...

samedi 12 mars 2011

Black friday

Ca a déjà bien commencé dès le matin.

Des jeunes artistes talentueux en mal de reconnaissance avaient décidé de redécorer pendant la nuit toute ma rue en réalisant une performance artistique forte en sens et vraisemblablement intitulée "Pétage de rétros à grands coups de tatanes dans leurs gueules".




Personnellement je suis conquis et je suppose que mon assureur le sera aussi. Un tel talent pour juste 200 € de franchise, c'est franchement donné...

La fin d'après-midi n'était pas mal non plus dans son genre. Pour rappel la Tommawackette, Tommawack-mère et moi-même devions prendre un avion qui décollait à 18h05 à destination de Toulouse (pour rejoindre frangin et amis puis aller skier dans les Pyrénées le samedi).

En théorie il faut 15 minutes pour rejoindre l'aéroport en temps normal. Nous sommes donc partis avec une marge de sécurité de 30 minutes en plus.

Bien nous en a pris car un accident de camions sur l'autoroute A1 bloquait simplement tout le trafic.

Mais ce n'étais pas assez. Car 30 minutes avant le décollage et 15 minutes avant la fin de l'enregistrement nous étions toujours bloqués en plein milieu de l'autoroute entièrement congestionnée.

Impossible de s'en sortir, rien n'avancait et à ce rythme là il aurait fallu 1 heure pour arriver à l'aéroport.

J'ai donc du me résoudre à prendre la bande d'arrêt d'urgence en priant pour ne pas croiser de flics. Ce n'est pas bien du tout de faire ça mais c'était notre seule chance d'avoir le vol.

Grace à cela nous avons pu arriver à 17h45 au comptoir, dernière limite théorique pour déposer les bagages. Et pourtant l'agent d'Air France ne voulait pas nous accepter car il était occupé de clôturer le vol.

Heureusement nous nous étions enregistrés sur internet la vieille, ce qui fait qu'une collègue plus compréhensive nous a enfin autorisés à enregistrer nos bagages.

Las, le mien pesait 30 kgs à la place de 20. Vu les délais c'était donc soit payer 100€ de taxe ou soit partir sans bagage. J'ai donc serré les fesses très fort et payé en essayant d'avaler ma salive.




Puis nous avons du courir pour embarquer, tout en entendant au haut parleur nos noms pour un dernier rappel (pas stressant du tout), avant d'arriver aux portiques de sécurité...

Où 2 agents Air France nous attendaient en nous pressant. Malheureusement les agents de sécurité ne l'entendaient pas de cette oreille vu que je sonnais en passant le portique.

J'ai donc dû enlever mes chaussures (montantes et très très chiantes à mettre et à enlever) et rejoindre dans la précipitation l'avion... mes chaussures à la main.

Et oui, vous le lisez bien, n'ayant pas eu le temps de remettre mes chaussures (il m'aurait fallu au moins 2 minutes, temps que l'on ne l'aurait pas laissé) je suis donc sorti de l'aérogare puis j'ai marché sur le tarmac, avant de grimper la passerelle et de traverser l'avion en chaussettes, pompes (et ceinture) à la main...

Une fois arrivés à Toulouse je me suis rendu compte que dans la précipitation j'avais oublié mon sac à dos (avec entre autres portefeuille, chéquier et gants dedans) sur le tapis après qu'il soit passé au scanner.

Les flics l'ont donc ramassé et déposé en lieu sur à l'aéroport de Lille. Ma pomme n'aura donc qu'à le chercher au retour...

Bref au final je m'en sors avec une journrée à 200 € de retro électrique pété, 100 € en plus pour les bagages, un sac à dos oublié et 2 ans d'espérance de vie perdue.

Mais nous nous en sortons très très bien car au moins nous avons eu l'avion ce qui n'est pas le cas d'une trentaine de personnes qui manquaient à bord (alors que le vol était censé être complet), bloqués sur l'autoroute.

Et puis ce même vendredi il y en a qui ont eu largement pire à l'autre bout de la planète...


jeudi 10 mars 2011

Breaking news

Quand te reverrais-jeuuuuuhhhh, pays merveilleuuuuux...

Ca y est, bonne nouvelle, mon Mac a enfin fini de faire des siennes et mon problème de wifi est enfin résolu.

Cela n’a pas été sans mal mais après une bonne centaine de manips, 4 appels et 5 techniciens différents mon problème est enfin réglé.

Je vais donc enfin pouvoir reprendre sereinement le téléchargement de mes documentaires animaliers préférés de Dorcel TV.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul j’ai le grand plaisir de vous annoncer que le comité de direction du blog de Tommawack (composé de moi-même, de ma main droite et de ma bouteille de Ricard) vient de décider de soutenir une petite start-up émergeante du Web 2.0 qui s’appelle Facebook en l’honorant dorénavant de sa présence.

Bon, ne vous excitez pas trop, ce seront juste les articles de ce blog qui seront automatiquement reportés sur Facebook (comme ça l’est déjà je crois sur Twitter), rien de plus.

Mais apparemment ce sera suffisant pour satisfaire la demande de grosses feignasses du sud de la France (non, non, je ne vise personne) perdues dès lors qu’il s’agit de sortir de leur réseau social-carcéral préféré.

Vous pouvez donc (si ca marche) devenir l'ami(e) de Tommawack ou de Tomma Wack, ça marche aussi, sur Facebook pour suivre mon blog.

Promis, à l’avenir je mettrai des beaux boutons, tout ça, mais pas tout de suite car pour l’instant je n’ai pas que ça à faire vu que demain je pars, ô joie, pour une petite semaine de ski en famille dans les Pyrénées.

Et oui, le temps est venu pour moi de retrouver les joies du planté de bâton (et surtout de la descente de bouteille) histoire de s’aérer un peu poumons et neurones (pour le foie c’est autre chose.)

A très bientôt donc, qui sait peut-être enfin auréolé d’un Ourson tant attendu…

dimanche 6 mars 2011

Allô Steve ?

La bête en question

Ce qui est sympa avec les hotlines c'est quand vous appelez pour un simple problème de wifi et que vous en ressortez avec tout un ordinateur qui ne redémarre plus.

Pourtant je n'ai pas encore trop à me plaindre, je n'ai même pas eu a attendre une minute lors de mes deux coups de fil (surtaxé je présume) à la hotline d'Apple, j'ai été pris de suite. On ne m'a pas balladé de service en service comme chez Free par exemple.

Par contre ça a vraiment duré trois plombes. Et j'ai eu le droit de faire plein de manips pas chiantes du tout : faites-ça, paramétrez-ci, cliquez sur truc, changez la clef de votre réseau de WEP en WPA, tirez la langue, dites 4 Pater et 3 Ave, etc.

Bref au final on m'a demandé de réinstaller le système et c'est là où ça a foiré. Impossible de redémarrer mon iMac. Et comme on est dimanche pas de hotline, je vais devoir bouillir jusque lundi soir.

Heureusement j'avais pris une extension de garantie, et je sauvegarde régulièrement mes données. Mais bon, j'espère que ça va s'arranger et que le S.A.V. sera à la hauteur.

Après la voiture, le lave-vaisselle et l'iMac, les pronostics sont ouverts pour la prochaine merde...

samedi 26 février 2011

Et le miracle se produisit






Après 3 mois de panne, 5 interventions réalisées par 3 techniciens différents de chez Darty, une même pièce commandée 2 fois, une bonne quinzaine de coups de fils (payants) au service après-vente et beaucoup de vaisselles faites à la main,

Whirpool, Tommawack et Sun rinçage sont heureux de vous annoncer la réparation du lave-vaisselle.

Ses parents sont extrêmement ravis et se portent bien...

dimanche 20 février 2011

La vie rêvée - Episode 2

Ouais, ça va chier !

Ventre un appart' ou une maison, ce n'est pas toujours des plus amusants. Il faut faire les estimations, les diagnostics, se taper les agences (ou les visites soi-même si on veut faire sans), garder tout propre et rangé tout le temps, etc.

Et surtout croiser les doigts pour que les visites se passent bien afin de trouver un acheteur à bon prix rapidement.

Sans oublier pour ceux qui sont en appart' comme moi espérer qu'il n'y aura pas trop de bruit au dessus ou à côté lors des visites, ni trop de bordel dans le hall, que l'ascenseur ne sera pas en panne, bref toutes ces choses qui seraient susceptibles de refroidir tout candidat acquéreur.

Et là je dois avouer qu'en ce moment je suis assez verni. En effet de nouveaux voisins viennent de débarquer au-dessus de chez moi depuis 15 jours. Pile-poil depuis le début de mes démarches pour le mettre en vente.

Pour mémoire mes anciens voisins étaient assez calmes, faisaient gaffe au bruit et étaient silencieux hormis une paire de soirées un peu bruyantes. Bref rien à signaler hormis une paire d'inondations du plafond.

Malheureusement la horde (appelons un chat un chat) qui vient de s'installer est légèrement différente.

En effet la douce famille, composée de deux enfants (genre 6 et 12 ans) et d'une mère seule, se déplace avec la délicatesse d'un troupeau de pachydermes, ne bouge pas les meubles mais les traîne au sol (sans patins ça serait trop simple) et ne pose pas les objets par terre mais les claque contre le carrelage, revêtement silencieux s'il en est.

Et surtout communique uniquement en hurlant (mère comme enfants). Un pur régal.

Enfin je ne serais pas complet si j'oubliais le sale petit roquet qui les accompagne et qui ne manque pas d'aboyer pour se rappeller au bon souvenir de tous.

Étonnamment j'ai eu de la chance lors de la première visite : un silence de cathédrale, je n'en revenais pas (j'étais présent).

Malheureusement ça serait un vrai miracle si cela se reproduisait à chaque fois. Ça serait comme gagner au loto, niveau probabilités. Or là je crains le pire.

Bref je sens que je vais devoir bientôt avoir une sympathique conversation avec mes chers voisins...